dimanche 16 février 2020

Forence Arthaud, manche 2, 8&9 février 2020, l'apprentie régatière...


L’apprentie régatière que je suis vient de participer au second challenge Florence Arthaud du 8 & 9 février 2020. Sur grand surprise à bord de SAPAJOU avec la team Régis, Arnaud, Jean-Luc, Gérard + GG et Jean-François mon binôme du samedi à l’embraque qui navigue pour la 1ère fois sur GS.

Vendredi soir, le port de Marseille nous accueille par sa lumière et température douce comme une invitation à se poser en terrasse avant de prévoir le ravitaillement du lendemain dans l’attente des autres membres de l’équipage. Puis un chaleureux moment de détente apéro à l’appartement suivi d’un dîner au NPA avant le coucher pour certains et une suite de soirée au Baletti pour d’autres.

Le timing de Régis est presque respecté samedi matin avec un départ à 9H15 pour le ponton et check-in. Les préparatifs du bateau sont encore pour moi au stade du balbutiement du « pourquoi et comment » mais la patience d’Arnaud et de Jean-Luc porte ses fruits. Un petit moment de solitude lors du constat de l’absence de pharmacie, le temps du départ est précieux nous partons sans ! Nous quittons le port avec peu de vent annoncé sur la journée, et une sortie vers la rade sud nous offre le temps de quelques virements de bord pour rejoindre la ligne de départ au bateau comité.

Un départ qui se joue dans une concentration et détermination fabuleuse, dans l’objectif de se frayer la meilleure sortie possible, ce qui le dimanche nous contraindra à virer juste après la ligne de départ pour partir quasiment seul à droite et réajuster notre route initial envisagée par le tacticien. Je suis à ce moment là bien consciente de l’enjeu du départ, mon ressenti est fort, je reste attentive, j’observe avec fascination l’anticipation des manœuvres rapides et sécurisantes lorsqu’un bord se rapproche !!! qu’une voix interpelle !!! qu’un autre siffle & que les concurrents se frôlent à la recherche de la capture du vent. Le vent, un élément qui ce 1er jour sera en demi-teinte. L’envoi du spi est un autre moment où de l’arrière du bateau se déroule une manœuvre qui me semble complexe et décisive…. Entre émulation et coup de speed, le spi subit un accro et nous continuons sans l’utiliser sur notre trajet retour. A l’issue de notre journée des automatismes se mettent en place : pré-border le génois, mettre sous-tension la contre écoute, se préparer à empanner, ne pas gêner mon binôme en rappel….. la satisfaction de la team est mitigée mais les réglages du bateau sont affinés.

Le dimanche la météo est belle et le vent plus fort que prévu, notre parcours est un côtier auquel se rajoutera une banane après les moultes échanges de la veille entre régatiers et comité pour poursuivre après 15h30 ! Cette seconde journée plus dynamique et sportive, toujours à mon poste d’embraque en binôme avec Jean-Luc, j’acquiers plus de rapidité, la fluidité des gestes s’améliore, le bateau gîte un peu plus et la VHF de Régis en profite pour prendre un bain de mer, GG à la manœuvre nous réalise un ½ tour avec aisance, comme un pas de danse !!! le rappel m’amuse, mes genoux sont bleus à force de prendre appui, je tente de camper sur mes jambes mais je perds de la force dans les bras en cherchant ainsi l’équilibre, l’achat de genouillère s’impose. Les virements s’enchaînent et lorsque les répétitions s’accélèrent tout s’ajuste avec moins d’effort. La journée se termine avec satisfaction pour moi qui goûte chaque petit progrès comme une mini victoire au sein d’une team de régatiers confirmés, grâce à laquelle l’envie de naviguer est agréablement transmise.

A très bientôt, bises, Isa.

 

 
 

Aucun commentaire: